L’accident vasculaire cérébral (AVC)

07/07/2020 - Blog

Parfois nommé « attaque cérébrale », un accident vasculaire cérébral (AVC) correspond soit à l’obstruction, soit à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Il peut survenir à tout âge chez l’adulte. En raison du risque de dommages irréversibles sur le cerveau, il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le 15 (Samu) ou le numéro d’urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate.

En France, on dénombre chaque année plus de 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes.

Les AVC ont des conséquences très variables et le type de séquelles dépend de la région du cerveau atteinte. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront des difficultés pour parler ou écrire (aphasie), une paralysie partielle ou complète de la moitié du corps, ou encore des problèmes de mémoire. Plus la région du cerveau privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être graves.

Quelles sont les causes?

L’hypertension (augmentation de la tension) et l’athérosclérose (formation de plaques de lipides sur la parole des artères) sont des facteurs à risque, tous deux pouvant causer l’obstruction d’une artère du cerveau. Cependant, il n’est pas toujours possible de déterminer la cause exacte d’un AVC.

Quels sont les symptômes?

Un AVC peut causer une perte de conscience ou une paralysie du corps. Les signes suivants peuvent parfois permettent une détection.

– des étourdissements et une perte soudaine d’équilibre ;
– une perte soudaine de la vue, ou une vision trouble dans un seul œil ;
– un brusque engourdissement, une perte de sensibilité ou une paralysie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’un côté du corps ;
– une difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre ;
– un mal de tête subit, d’une intensité exceptionnelle et parfois accompagné de vomissements.

Comment prévenir l’AVC?

La moitié des AVC pourrait être évitée par l’adoption de mesures préventives :

– contrôler et prévenir le diabète et le taux de cholestérol ;
– surveiller régulièrement sa tension artérielle ;
– éviter la combinaison contraceptifs oraux et tabagisme ;
-adopter une alimentation saine et peu salée ainsi qu’une consommation modérée d’alcool ;
– pratiquer de l’exercice régulièrement ;
– cesser de fumer.

Après un AVC

La suite d’un AVC n’est jamais simple, c’est pourquoi il est important, selon la gravité des séquelles, de mettre en place une rééducation. L’accompagnement à la suite d’un AVC dépend de sa gravité et de ses effets. Les parties non endommagées du cerveau continuent de fonctionner aussi bien qu’avant. Toutefois, même des lésions mineures peuvent rendre certaines tâches difficiles à réaliser.

L’orthophoniste participera à rendre au patient sa possibilité de communication par le langage écrit et oral ou par d’autres intermédiaires (gestes, attitudes…) si le recours au langage apparaît impossible.

Le kinésithérapeute et l’ergothérapeute quant à eux, travailleront à rendre la mobilité et l’habileté. Il s’agira par exemple de rétablir la commande volontaire des muscles par le cerveau.

Enfin, un suivi psychologique sera également à mettre en place pour prendre en charge les fréquentes dépressions, crises d’angoisse ou d’anxiété qui peuvent faire suite à une attaque cérébrale.

Au quotidien, et lors des interventions chez les personnes âgées, il est important de prendre l’habitude de noter les changements que l’on remarque chez le bénéficiaire pour en faire part aux professionnels de santé : effets indésirables des traitements, perte d’autonomie ou au contraire améliorations…