C’est la psychologue américaine Elaine Aron qui a mis en mots la première cette notion d’hypersensibilité dans les années 1990. Elle en a fait un sujet de réflexion et a élaboré un test d’auto-évaluation qui permet, en quelques questions, de se déterminer ou non une sensibilité particulière.

Le psychanalyste Saverio Tomasella a quant à lui classé les hypersensibles en trois familles : les hypersensoriels qui ont une perception plus accrue des sons, des lumières, des matières, des goûts et des odeurs ; les hyperémotifs qui vont avoir une réaction disproportionnée lors de certains événements ; ceux qui pensent tout le temps, doutent et ressassent.

Cela peut poser des difficultés au quotidien et rendre les personnes souffrant d’hypersensibilité plus sujettes à des troubles tels que la phobie ou les crises de panique.

Cependant, si les hypersensibles peuvent avoir des difficultés à s’adapter au monde moderne, ils développent bien souvent des capacités d’empathie, d’intuition ou un sens artistique qui leur permettent une acuité décuplée et un œil différent sur notre planète et nos modes de vie.

On ne guérit pas de l’hypersensibilité, on apprend simplement à vivre avec.

Pour apprendre à mieux gérer son anxiété, différentes méthodes existent : se faire accompagner par un psychologue pour tenter d’identifier les racines du trouble ; la méditation, le yoga ou encore la sophrologie peuvent également vous aider à apaiser vos émotions.